
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Alexandre Morette-Bourny, 56 ans et dirigeant de l’entreprise Eurice aux côtés d’Hélène Mahieu.
Je vis dans l’Essonne depuis 20 ans, attiré par un peu de verdure et “une bulle de calme” après avoir grandi à Paris. Je suis père de trois enfants et beau-père de deux autres, marié depuis peu à Sophie.
Formé en gestion d’entreprise puis en ingénierie informatique, je suis un créateur (qui aime fabriquer). Ma passion pour l’informatique est née très tôt, à 15 ans, en explorant notre premier ordinateur familial. De là, je me suis naturellement tourné vers les télécommunications : minitel, réseaux …
Passionné par l’aviation et pilote depuis 25 ans, l’avion est bien plus qu’un simple moyen de transport pour moi. C’est un sentiment de liberté mais surtout un subtil jeu d’équilibre qui impose autant d’humilité que de maîtrise. On y retrouve les mêmes valeurs que dans l’entrepreneuriat et une notion de confiance.
Pourriez-vous nous parler de vos entreprises, leurs histoires, leurs activités ?
L’origine remonte à un projet étudiant pour lequel j’avais créé un serveur Minitel avec un des tout premiers forums de chat. À l’époque, j’étais passionné par les télécommunications. Travaillant depuis l’âge de 17 ans j’ai toujours eu la volonté de travailler en autonomie. Dans le cadre de mon stage de fin d’études d’ingénieur avec Hélène Mahieu, rencontrée en 1989, nous avons décidé de fonder une entreprise. Ainsi est née Eurice en 1992.
L’entreprise s’est axée sur du télésecrétariat puis assez rapidement vers la relation client. Nous accompagnons aujourd’hui des structures variées : établissements médicaux et paramédicaux, maisons de santé, mais aussi entreprises dans des secteurs très divers. Nos missions couvrent la gestion d’agendas, la qualification d’appels, la relève de standard ou encore la gestion d’activités téléphoniques spécifiques.
Le projet ABM est devenu ABM2000, puis Callibri, une solution logicielle complète dédiée aux centres d’appels, qui intègre nos savoir-faire techniques et notre expérience terrain.
Aujourd’hui, nous comptons entre 30 et 35 collaborateurs, dont une équipe dédiée à Callibri composée de 7 personnes.
Très engagé dans la vie entrepreneuriale, je suis entré au Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) en 2011, où j’ai exercé plusieurs responsabilités, dont celles de président de section et de vice-président de région.
Mon parcours professionnel m’amène à voyager fréquemment en France, en Allemagne ou aux États-Unis. Ces voyages me permettent de me confronter à d’autres cultures, et c’est pour moi une source permanente d’ouverture, de richesse et d’innovation.
Quels ont été les moments marquants de votre parcours ?
Il y en a beaucoup : le passage du Minitel à Internet en 1997 avec notre premier agenda en ligne, les débuts du mobile, l’explosion d’Internet et maintenant l’arrivée de l’IA dans notre métier.
Autre moment fort : en 2006, l’accompagnement du projet sansrdv.com qui deviendra rdvmedicaux.com puis Maiia avec Jean-Frédéric A.Manesme.
Enfin, je dirais mon engagement au CJD, à partir de 2011. Cela a renforcé mes convictions sur l’entrepreneuriat engagé et responsable.
Avez-vous une anecdote (ou plusieurs) à nous partager ?
Notre entreprise Eurice est née d’un stage de fin d’études. Plus de 30 ans plus tard, l’aventure continue toujours avec Hélène, en binôme professionnel. C’est une histoire qui paraît normale… mais c’est une belle histoire.
Autre anecdote : depuis que les séminaires du SIST existent, je n’en ai raté qu’un seul car je participais à un rallye aérien entre Paris et Saint Louis du Sénégal, commémorant la route des pionniers de l’aéropostale.
Vous avez une vision technologique du métier : pouvez-vous nous parler de l’innovation numérique et des valeurs humaines dans l’accueil téléphonique ?
L’IA, c’est le rêve de la secrétaire augmenté. Comme l’a si bien fait Yves Frérot en faisant l’analogie avec Tony Stark, la technologie doit être là pour soulager et amplifier les télésecrétaires et non pour les remplacer. Elle peut les aider à faire ressortir le meilleur de leur humanité !
L’innovation a toujours été au cœur de notre activité mais elle doit rester au service de l’humain.
L’IA est de plus en plus présente dans notre métier : comment l’intégrez-vous dans vos services, et avec quelle philosophie ?
Cela fait 5 ou 6 ans que j’entends parler d’IA notamment sur les salons aux Etats-Unis auxquels je participe. Chez Callibri, nous avons véritablement amorcé une démarche concrète il y a deux ans avec le développement de Telia. Il transcrit, résume, et aide à la rédaction de messages, avec actuellement près de 500 000 messages traités chaque mois.
La question n’est pas l’innovation technologique en soi, mais ce que nous en faisons : la réalité, c’est mettre de l’humain au cœur de la technologie.
Depuis combien de temps êtes-vous adhérent au SIST ? / Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le SIST ?
Je suis adhérent depuis le tout début, dès 1992. Je me rappelle de ma première réunion avec le fondateur Jean Viot, fondateur du SIST.
Le SIST permet de partager, de réfléchir ensemble, d’innover, et de se protéger pour toujours mieux anticiper les évolutions et s’adapter à l’avenir.
Qu’est-ce que vous apporte le SIST au quotidien ?
Au SIST, on ne se considère pas comme des concurrents, mais comme des confrères. On partage des valeurs communes, on se soutient, on échange sur nos pratiques.
Comme Alexandre Morette-Bourny, vous souhaitez devenir adhérent ? N’hésitez pas à nous contacter
Retrouvez toutes l’actualité du SIST sur nos réseaux sociaux : LinkedIn – Facebook